mardi 12 avril 2022

Apprendre avec les polars

 


Un polar, c’est un policier sans la lourdeur du roman. Belle définition, je trouve. Merci, elle est de moi. C’est donc de la lecture « récréative » pour tous, ceux qui lisent parce qu’ils aiment, parce qu’ils la préfèrent à un film, parce qu’ils ont plus d’imagination que les mots qu’ils lisent, etc. et ceux qui n’aiment pas lire ou alors il faut faire court. 

 

Un polar est donc un livre qui met tout le monde d’accord

 

Et puis, il y a ceux qui trichent et te balancent un polar de 900 pages ! Ceux qui n’aiment pas lire sont rebutés ! Et les autres applaudissent. Ils en redemandent même. Et ça marche ! 

 

Enfin, ça marche quand il y a des rebondissements à chaque chapitre, comprendre plusieurs fois par chapitre et à tous les chapitres… Le vrai lecteur aime être surpris. Il aime apprendre des choses, aussi. 

Par exemple, voici ce que j’ai trouvé en page 884 de « Je suis Pilgrim » de Terry Hayes : « Dans une guerre, la première victime, c’est la vérité. » Et j’ai pensé à la guerre du moment menée par les ourss qui nient même que c’est une guerre… contre l’Ukraine, qu’il y a des civils qui sont tués, etc. Ça valait le coup d’arriver en page 884, non ?

Donc, 'Je suis Pilgrim' est un bon polar. 

Vous avez aimé mon post ? Vous aimerez aussi celui de mes amis : Atelier d’écritures,  avidoxe ; cap. Margenspat ; polars-thrillers-poésie ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman, Dina de Dan V.DiMarco, Polars en Sud-Alsace et VittorioDenim

N’hésitez pas à partager et, même, abonnez-vous. Bonne lecture.

mardi 5 avril 2022

Le polar en Alsace

 


Nous avons eu deux années difficiles. Le cours des choses semble se remettre mais, apparemment, à petites doses… il faut avancer avec prudence !

Mais le polar, comment se porte-t-il ?

Pareil. Il y a les auteurs qui se vendent et qui fatiguent à trouver de nouvelles idées originales et ceux qui ont de nouveaux apports mais ne se vendent pas parce qu’ils sont inconnus « du grand public » ! 

Les éditeurs, frileux, doivent ramener du pèse ; ils se rabattent sur la littérature étrangère traduite (plus ou moins bien selon l’édition) et ça marche… pour eux, pas pour le polar ‘intérieur’  et encore moins pour le ‘local’ !

Du coup, on constate que le polar français se porte mal et va en s’appauvrissant.

Le mot est sans doute dur mais bien choisi car je ne parle pas seulement du porte-monnaie des auteurs. Celui-ci n’a jamais été bien gros ! Je parle de littérature. A force de réchauffer le réchauffé, le bouillon commence à fatiguer et devient fade.

Pourtant, en Alsace, le polar se porte bien. Nous avons de bons auteurs… mais ils restent en Alsace ! Paris est loin et s’en fout par habitude, à cause des bouchons, parce que c’est la CAPITALE, etc. et la France est trop occupée à ses problèmes existentiels.

Je comprends ; moi-même, je préfère acheter un steak-frites plutôt qu’un livre ; il faut bien vivre… à défaut de vitre bien ! Et puis, un polar qui parle de l’Alsace… pourquoi pas du Morvan ou de la Creuse ! Ça intéresse qui ?

Voilà pourquoi, après « Surface » je me suis installé sur « Je suis Pilgrim » et j’ai négligé ce qui pourrait m’apporter un plus dans la connaissance de mon pays, de ma région.

Alors, voilà mon conseil : préférez le circuit court. Allez chez ‘votre’ petit libraire et achetez un livre qui parle de ‘votre’ région. Valorisez-vous ! Il y a de la bonne littérature à côté de chez soi. Et, pour faire encore plus fort, je suis sûr que vous avez un ami écrivain ; achetez ses livres. Grâce à vous, il n’écrira plus en vain. Amen.

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